Le repas de Noël, une tradition gourmande et festive !

Dans quelques jours, nous serons nombreux à nous réunir autour d’une jolie table pour le fameux repas de Noël. Une pensée, à toutes celles et ceux qui travaillent ce jour-là, merci et bon courage !

Ce repas, nous l’attendons avec une certaine excitation, l’important est bien sûr ce que nous mangeons, mais aussi avec qui, comment et où. Et également avec un peu d’appréhension, c’est souvent une réunion de famille où un petit écart de comportement peut venir casser l’ambiance et pour certains où le moindre écart alimentaire peut avoir de fâcheuses conséquences.

Noël, ce n’est pas seulement une fête, c’est une véritable expérience culinaire et culturelle. Depuis des siècles, le repas de Noël est au cœur des célébrations, alliant gourmandise, traditions régionales et histoire. Mais qu’est-ce qui rend ce moment si spécial ? Plongeons ensemble dans l’univers de cette table pas comme les autres.

Des Saturnales à Noël …

Dans l’Antiquité romaine, la semaine précédant le solstice d’hiver était marquée par de grandes fêtes en l’honneur du dieu Saturne : les Saturnales. Ces célébrations mettaient à l’honneur le partage et l’abondance avec des repas somptueux, l’échange de cadeaux, des plantes vertes dans les maisons, et une inversion des rôles entre maîtres et esclaves.

Le passage des Saturnales à Noël ne s’est pas fait en un jour :

  • En 312, l’empereur romain Constantin se convertit au christianisme.
  • En 354, le pape Libère fixe symboliquement la date de la naissance du Christ au 25 décembre.
  • En 379, l’empereur Théodose fait du christianisme la religion officielle de l’Empire.
  • En 425, l’empereur Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël.

Noël devient alors une fête chrétienne, moins festive que les célébrations païennes, mais profondément ancrée dans les traditions.

 

Un Le réveillon: un repas pour se reveiller

Avec l’avènement de la messe de minuit, célébrée la veille de Noël, la soirée devient un moment solennel. La messe étant longue, l’habitude s’installe de séparer le repas en deux :

  • Un repas maigre avant la messe, souvent à base de poisson.
  • Un repas gras après la messe, vers 3 heures du matin : c’est le « réveillon », un repas extraordinaire qui se tient pendant la nuit pour se « réveiller ».

Des traditions alimentaires par région

Dans de nombreuses régions en France, le porc est à l’honneur. C’est bien souvent en décembre que le cochon est tué, quand il est bien gras. Il se retrouve en Alsace avec les saucisses, les jambons et les boudins. Dans l’Orléanais, comme dans la région d’Angers,  ainsi que dans l’Aveyron, saucisses, boudins et crépinettes sont à l’honneur, en Corse on accompagnera le lard de polenta.

Vers Poitiers le gibier lui sera préféré, dans les hautes Alpes on mangera des soupes de pâtes (de creusets par exemple). En Armagnac, on verra plutôt de la daube de bœuf, avec de l’écorce d’orange.

Dans le Languedoc et le Béarn, on faisait une grande consommation d’oies bien grasses, et de foie gras après une traditionnelle soupe au chou.

En Provence, le repas gras est remplacé par un « gros souper », 7 plats maigres en souvenir des 7 douleurs de la Vierge Marie, et 13 desserts qui symbolisent le Christ et ses 12 apôtres.

Ces traditions mettent en lumière l’importance du terroir et du partage dans nos repas festifs.

    L’oie avant la dinde

     

    Aujourd’hui, les volailles comme la dinde, le chapon ou la poularde sont au centre des repas de Noël dans de nombreux pays. Mais saviez-vous que l’oie était traditionnellement le plat de Noël ? Symbole de protection solaire, elle était consommée pour se placer sous l’égide de l’astre.

    La dinde, introduite en Europe après le retour des conquistadors, s’est imposée comme un met exotique. Elle devient populaire grâce à Charles Dickens, qui la mentionne dans ses contes de Noël, avant que le chapon ne prenne sa place sur les tables de la noblesse.

    La buche de Noël, d’une tradition à un dessert gourmand 

    La fameuse bûche pâtissière tire son origine d’une ancienne tradition. À Noël, on brûlait une grosse bûche de bois choisie par le doyen de la famille (souvent en olivier ou en amandier) pour qu’elle dure trois jours.

    Avec le temps, cette coutume a laissé place à une bûchette décorative garnie de bougies, puis à la bûche pâtissière que l’on connaît aujourd’hui. Chaque année, les pâtissiers rivalisent de créativité pour réinventer ce dessert emblématique.

    Et vous, c’est quoi votre menu de Noël ?

    Profitez de ces moments uniques avec vos proches, savourez chaque instant et chaque bouchée. Rappelez-vous : Noël, c’est avant tout un moment de partage et de convivialité.

    Et si vous voulez profiter des fêtes sans inconfort, pensez à une séance de drainage lymphatique ou offrez un bon cadeau bien-être à un proche. Contactez-moi pour en savoir plus !